Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, commençons par moderniser nos Transports publics

Natalie Hoke

Natalie Hoke

décembre 20, 2021

À l’heure actuelle, le changement climatique est l’un des problèmes les plus importants et les plus urgents auxquels l’humanité est confrontée. Il a un impact sur chacun d’entre nous, et nous avons tous la responsabilité de faire quelque chose pour améliorer la situation.

Ces deux dernières semaines, plus de 50 000 personnes venues du monde entier se sont réunies à Glasgow (et en ligne) pour la conférence des Nations unies sur le changement climatique au Royaume-Uni, la COP26. Le thème de la conférence de cette année était l’« Unification du monde pour lutter contre le changement climatique », mettant l’accent sur les différents modes d’action communs qui nous permettent de faire face à la crise climatique actuelle.

Plus de 120 leaders mondiaux et personnalités publiques sont montés sur scène : Le Premier ministre britannique Boris Johnson, le président américain Joe Biden, Sir David Attenborough, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le prince Charles, et bien d’autres encore. Ils ont tous prononcé des discours percutants et insisté sur l’urgence et l’ampleur de cette question aux yeux de chaque participant.

En tant que pionnier technologique du Forum économique mondial, nous sommes fiers de contribuer à la gestion de 80 à 90 % des transports publics écossais (et la grande majorité des transports en commun de Glasgow). En tant que telle, cette occasion mémorable a particulièrement touché Optibus.

Notre client, First Bus UK, a même été cité dans le document « Transport Guidance for Passengers » (Conseils de transport pour les passagers) de la COP26, expliquant comment les gens peuvent se déplacer dans leur ville de manière plus durable.

En ce qui concerne les transports, un secteur qui représente environ 24 % de nos émissions mondiales de CO2 (dont la grande majorité provient des carburants à base de pétrole), nous pouvons améliorer beaucoup de choses, tant au niveau individuel que collectif, afin de réduire notre impact environnemental.

La COP26 nous rappelle le rôle primordial que jouent les transports publics afin de garantir un monde plus durable. Grâce à des transports plus efficaces et de meilleure qualité (mais aussi grâce à l’utilisation accrue de véhicules électriques ou à zéro émissions), nous pouvons réduire considérablement les émissions dans le monde entier, et c’est exactement ce que nous souhaitons faire.

De petits changements peuvent avoir un impact significatif

individual cars in traffic

Lorsqu’il s’agit de nos déplacements quotidiens, beaucoup d’entre nous ont tendance à agir en fonction de leur confort et commodités personnelles. Oui, il est souvent plus pratique, d’un point de vue logistique, de conduire notre voiture individuelle pour nous rendre à destination et en revenir, mais l’impact de cette pratique régulière peut être considérable.

En 2019, le secteur des transports représentait à lui seul la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis (~29 %) et au Royaume-Uni (~27 %). Ces chiffres sont élevés principalement en raison de l’utilisation intensive de véhicules privés qui représentent plus de 45 % de toutes les émissions mondiales de CO2, en particulier dans les banlieues, et dans les grandes villes elles-mêmes.

Si changer notre façon de nous déplacer peut sembler avoir peu d’impact à l’échelle individuelle, c’est en réalité tout le contraire. L’American Public Transportation Association (APTA) estime qu’un seul usager solitaire passant d’un véhicule privé aux transports publics peut réduire ses émissions de CO2 de 9 kg par jour, soit plus de 4 363 kg en un an.

Ils estiment aussi qu’« en éliminant une voiture et en prenant les transports en commun au lieu de conduire, on peut réaliser une économie de 30 % des émissions de dioxyde de carbone. »

Autre exemple, selon une étude menée en 2021 par le gouvernement britannique, un voyage de Londres à Glasgow en voiture personnelle génère environ quatre fois plus d’émissions de carbone par passager qu’un voyage en autocar. En avion, les conséquences de ce voyage seraient encore pires : les émissions de carbone seraient sept fois plus élevées qu’en autocar.

Ainsi, lorsque des millions (ou des milliards) de personnes réalisent des voyages de ce type sur une base régulière, l’impact est plus que conséquent. L’APTA estime que les transports publics aux États-Unis peuvent réduire les émissions totales de CO2 de 37 millions de tonnes (ainsi que 19 milliards de litres d’essence) par an.

Les transports publics sont non seulement beaucoup moins générateurs de déchets que les voitures privées, mais ils sont également beaucoup moins coûteux que la possession d’une voiture privée. Par exemple, les ménages américains qui utilisent les transports en commun peuvent économiser en moyenne 6251 dollars par an.

Les transports en commun permettent également de désengorger les villes, avec un plus grand nombre de personnes empruntant les bus, les trains, les vélos, les scooters ou se rendant à pied à leur destination, les routes seront inévitablement moins encombrées par les embouteillages des voitures individuelles.

En d’autres termes (aux États-Unis), pour une année donnée, 1 usager – 1 voiture = des milliers de dollars économisés, moins d’embouteillages et ~30 % d’émissions de CO2 en moins.

Quand on prend tout ceci en compte, le choix est clair. En augmentant l’efficacité et la commodité de nos transports publics, nous pouvons en faire non seulement l’option la plus abordable pour les voyageurs, mais aussi l’option la plus pratique et la plus désirable, et c’est exactement ce qu’Optibus aide les fournisseurs de transport public à faire.

La mission d’Optibus dans la lutte contre le changement climatique

Electric bus at a charging station

Si les transports publics sont clairement plus abordables et durables que les véhicules privés, ils doivent également être accessibles pour attirer et retenir les usagers. C’est là qu’Optibus peut avoir un impact direct en rendant les transports publics plus efficaces, plus fiables et surtout plus pratiques pour les passagers.

Oui, en théorie, nous voulons tous réduire nos émissions, mais le maintien de la fréquentation est loin d’être une chose aisée. En fin de compte, les transports en commun doivent être suffisamment pratiques et accessibles afin d’inciter les voyageurs à les utiliser au fil du temps (plutôt que d’opter pour des véhicules privés).

Optibus a pour mission de changer le paradigme actuel et de rendre les transports publics plus efficaces, plus fiables et plus pratiques que jamais pour les passagers dans plus de 500 villes dans le monde (et ce n’est qu’un début).

Grâce à nos modules PlanificationGraphicage et habillage et Roulements, les opérateurs de transport en commun peuvent s’assurer que leurs services de transport sont plus efficaces (par exemple, en réduisant les trajets sans service, comme lorsqu’un bus roule avec zéro passager afin de retourner au dépôt ou de commencer le service sur une autre ligne), pour avoir moins de bus sur la route, et passer moins de temps sur la route.

On estime que cela permet d’économiser 2993 km par véhicule et par an, soit environ 85 millions de km, pour une moyenne de 0,29 kg d’émissions de CO2 par km de passager.

Selon le World Research Institute, en 2015, seulement 1 % de la consommation totale d’énergie dans les transports provenait de l’électricité. En proposant un produit de gestion des véhicules électriques (VE), nous contribuons également à faciliter la transition indispensable vers des flottes à zéro émission dans le monde entier.

Optibus est actuellement utilisé pour la gestion de la flotte de véhicules électriques par AVTA (anciennement la plus grande flotte de véhicules électriques aux États-Unis, avec 8 millions de km parcourus), mais aussi par Stagecoach (le plus grand opérateur de bus et d’autocars du Royaume-Uni, avec une flotte 100 % électrique à Manchester) et Abellio UK (qui transporte 1,2 million de passagers par jour au Royaume-Uni).

En permettant aux transports publics de devenir plus cohérents, plus fiables et plus attrayants pour les passagers, et en facilitant l’électrification des flottes de bus, Optibus aide les villes du monde entier à réduire leur dépendance aux véhicules privés et à devenir plus durables, ce qui permet de réduire les émissions de CO2 d’environ 100 000 tonnes par an.

Nous avons de l’espoir pour l’avenir, mais il reste beaucoup de chemin à faire

bus in Glasgow

Le premier jour du sommet COP26, le Premier ministre britannique Boris Johnson a prononcé un discours à la mesure de la situation, un appel à l’action pour tous les participants :

« Si les sommets suffisaient à résoudre le problème du changement climatique, nous n’aurions pas eu besoin des 25 sommets précédents de la COP pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. Mais si la COP26 ne marque pas la fin du changement climatique, elle peut et doit marquer le début d’un processus de changement. Ce sommet peut être le moment où nous avons commencé de manière irréfutable à inverser le cours des choses et à entamer la lutte contre le changement climatique. Alors, oui, ça va être dur, mais nous pouvons le faire. »

Après deux semaines de réunions et de négociations, la COP26 s’est achevée. Bien que les résultats ne soient pas allés aussi loin que beaucoup l’auraient espéré, certaines avancées positives ont été conclues :

  • Le Pacte de Glasgow pour le climat, le tout premier accord sur le climat prévoyant explicitement de réduire l’utilisation du charbon, a été adopté et sera respecté par tous les pays participants (197 au total).
  • L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, a fait remarquer que s’il était toujours improbable que le sommet « mette fin à la crise d’une manière ou d’une autre », le « signal de départ » a été donné.
  • Le Maire de Londres, Sadiq Khan, président du groupe C40, un groupe réunissant 97 grandes villes à travers le monde, a déclaré que le C40 a mobilisé une « alliance internationale d’investisseurs pour fournir 1 milliard de dollars (750 millions de livres sterling) pour des bus à émission zéro en Amérique latine » qui « vise à faire baisser le coût des bus par des achats groupés ».

Dans une déclaration finale, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le Pacte de Glasgow pour le climat « est une étape importante, mais ne suffit pas. Mais le chemin du progrès n’est pas une ligne droite. Il y a parfois des détours. Parfois, il y a des fossés. Mais je sais que nous pouvons y arriver. Ceci est le combat de notre vie, un combat qui doit être gagné. N’abandonnons jamais. Ne battons pas en retraite. Continuons à aller de l’avant. »

La COP26 nous rappelle le rôle impératif que jouent les transports publics afin de garantir un monde plus durable. Il y a encore beaucoup de travail à faire dans ce prochain chapitre, mais nous restons optimistes pour la suite.

Grâce à des transports plus efficaces et de meilleure qualité (mais aussi grâce à l’utilisation accrue de véhicules électriques ou à zéro émissions), nous pouvons réduire considérablement les émissions dans le monde entier, et c’est exactement ce que nous souhaitons faire.

Pour en savoir plus sur la plateforme Optibus et sur la manière dont elle peut aider votre organisation à devenir plus durable, ou sur notre solution de gestion des VE pour faciliter la transition vers des véhicules à zéro émission, vous pouvez réserver une démo ici.